L'adieu d'Elvire
Une aria pour soprano, extraite de l’opéra "Le Lac" (acte II, scène 4), sur un livret de Tilda REINITZ.

Assieds toi près de moi, ferme les yeux. Ton coeur te révèlera ce qui ne se voit ni se pense. Demande toi par quel miracle as-tu pu me regarder ! Dieu dictait, tu écrivais l’histoire d’un homme autrefois effrayé par les âmes tourmentées, mais, offrant son coeur, il se racheta par amour.

Regarde autour de toi : tout s’estompe, n’est que songe. Quand tu t’éveilleras, sur tes lèvres, ce poème sera notre chant de joie, notre anneau d’or qui nous unira à tout jamais.

Le temps qui nous éloigne, alors rebroussant chemin, nous tendra sa main.

Regarde au fond de toi : tout ce songe n’est plus qu’ombres. Mais tu te souviendras des oiseaux dans les cieux du lac.